La ceinture blanche
C’est la ceinture du débutant, la première ceinture que l’on porte en entrant dans le dojo.
Cela représente également la pureté.
Nous avons des choses à apprendre, des choses à découvrir.
La ceinture jaune
C’est le temps de la fierté facile. Je suis fier de ma première ceinture.
Graduellement, je comprends les positions, les gestes (blocages et attaques).
Autrement dit, je commence à distinguer et à intégrer l’ensemble de ces mouvements.
dans la logique des enchainements et des combats.
Aujourd’hui, je sais quels mouvements je connais et lesquels je ne connais pas.
C’est à cette étape que j’identifie les choses que je ne sais pas encore faire,
les mouvements où la jambe est paresseuse, où la coordination fait défaut.
La ceinture orange
C’est le temps où je “sens les choses”. Je “sens” mon coup de poing.
Ou bien je “sens” que… je ne le “sens” pas encore.
Je cherche en tout le “feeling” que les autres autour de moi reconnaissent d’ailleurs au vêtement qui claque,
l’évolution du regard, l’équilibre d’un corps qui s’est trouvé lui-même.
Je connais mon corps et je l’assume. J’ai repéré mes points forts.
Mes points faibles, je les travaille…
C’est le temps où je peux commencer à travailler seul car j’ai identifié mes limites physiques.
J’acquiers une sûreté de moi-même qui transparait dans l’essence des mouvements et des enchainements.
La ceinture verte
C’est une période de maitrise et d’autonomie.
Je travaille sur les séquences personnelles de la compétition.
Je développe des affinités avec un kata que je cultive. J’ai maintenant un idéal de karatéka.
Je suis devenu mon propre maître : un technicien exigeant.
Je commence à me faire une idée de la dimension spirituelle de karaté,
et je peux jouir non seulement de la place qu’a pris le karaté dans ma vie,
mais aussi la façon dont cette discipline a su me changer.
La ceinture bleue
Il est l’heure de la maturation. C’est comme un laps de temps,
une impasse où rien de nouveau ou de sensationnel n’est possible.
L’heure est à la patience et à l’approfondissement. Je rode ma technique.
Je m’intéresse au kata.
C’est le moment ou je pose la question radicale : pourquoi faire du karaté ?
Continuerai-je à en faire ? Beaucoup baissent les bras à ce stade.
Ceux qui la passent atteindront sans doute la ceinture noire.
La ceinture marron
C’est l’heure des responsabilités, aucune des ceintures précédentes n’en avait.
jamais pesé sur mes épaules avec autant d’exigences.
Responsabilité devant le corps de karaté, devant le dojo où j’enseigne de façon régulière.
Mais surtout, la responsabilité à mes yeux, de rentrer aussi parfaitement que possible dans la technique,
avec la plus grande exhaustivité possible dans la sagesse dont je sais maintenant qu’elle existe dans l’art du karaté.
La ceinture noire
La ceinture noire est un nouveau départ, une renaissance en tant que nouveau départ.
Il ne s’agit en aucun cas d’une destination.
C’est plutôt une nouvelle étape sur un long parcours.
C’est une situation d’être.
Elle dicte la façon dont nous nous comportons et c’est un point culminant dans la croissance personnelle
que nous obtenons grâce à de nombreuses heures de d’entrainement et d’introspection.
Les professeurs délivrent les ceintures de couleur.
En principe, les grades DANs (ceinture Noire) de 1 à 7 inclus ne sont accessibles que par voie d’examen
devant la Commission des Grades FDKAMA – Fédération Djiboutienne de Karaté et des Arts Martiaux affinitaires)
Ceux de huit (8) à dix (10) sont décernés sur décision du Comité Directeur de la FDKAMA.